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Née
en 1949, Dominique Buttaud se consacre d'abord à l'apprentissage
de la danse classique, puis parallèlement à ses
études supérieures en archéologie et en histoire
de l'art et de la musique, puis à celui de la danse
contemporaine auprès de ses principaux représentants,
élèves de Graham, Limon.
C'est
au courant expressionniste allemand, marqué par l'Oeuvre
de Rudolph Laban, que sa formation
va finalement la rattacher. Ceci grâce à un travail
intensif avec Marilou Dari (élève de Magna Kmeilh,
elle-même élève de Mary
Wigman), et surtout grâce à son travail avec
Geneviève Mallarmé
(de 1979 à 1986), élève de Myla Scyrul et
une des premières représentantes de la Danse contemporaine
en France.
Depuis
elle poursuit ses propres recherches, dans le cadre de
son école de danse "Céphée" et
de l'Association "Danse Actuelle" qu'elle a créée
à cet effet.
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La
nécessité de poursuivre un travail de recherche
s'est imposée à moi très tôt, et est
indissolublement liée à mon besoin d'enseigner.
Après
avoir été formée à la Danse Classique
de 9 à 18 ans puis aux différentes écoles
américaines de danse contemporaine (Graham, Lemon), je
décidai de me libérer du style, pour accéder
à l'intériorité
et l'authenticité de la danse, dont le
corps est l'instrument.
Ma
rencontre avec l'école expressionniste
allemande, conforta ce désir de recherche de la
"personnalité dansante".
C'est
Geneviève Marllarmé, (élève de Myla
Scyrul, et pionnière de la Danse Contemporaine Française),
mon Maître, qui m'a donné les
clés permettant d'accéder à l'intérieur
du corps, cet intérieur du corps
et ses potentialités
auquel je parviendrai, par mes recherches, à donner sens,
cohérence, et mouvement.
C'est
Alain Josserand qui, en m'imposant sa rigueur, m'a obligée
à passer de la démonstration à l'expression
verbale de ma pensée, et m'a ouvert la voie d'un
discours scientifique sur le corps, lequel m'a permis de
nouveaux champs de recherche et de découverte.
Je
dois à mes élèves qui me sont fidèles,
et qui ont intégré la part d'incertitude générée
par mon travail, d'avoir pu développer toutes ces recherches
à travers mon enseignement.
Ils se sont intéressés à cette démarche,
qui redonnait sens au travail de la danse.
Cette conjonction : esprit de recherche - fidélité
de mes élèves, a permis d'aboutir à la forme
de travail sans cesse en évolution, et enrichie par l'expérimentation,
la connaissance, et la
réflexion qu'aujourd'hui
ils connaissent.
Si
le travail du corps tel que je le conçois est indispensable
à tout utilisateur du corps
(comédien, musicien, danseur, sportif, thérapeuthe,
..) il l'est aussi à toute personne désirant garder
son corps dans un fonctionnement harmonieux
malgré le vieillissement et le stress quotidien.
L'accès à la créativité
et à la chorégraphie
est soit un plaisir que l'on s'offre pour enrichir sa vie quotidienne,
soit une réelle visée artistique qui mène
alors au spectacle et à la création chorégraphique.
Depuis
2007, elle est membre de la SDHS (Society of Dance History Scholars)
et du CID (unesco). Elle adhère en 2011 à l'aCD:
Association des chercheurs en danse.
Présentation
au congrès "Repenser pratique et Théorie",
organisé par le CND en partenariat avec le CORD(Congress
on Research in Dance) et la SDHS, au CND de Pantin, du 21 au 24
juin 2007. Titre de la présentation: "Le mobile -
squelette et le corps alien" . Voir
texte
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